Allo Macha?

Je vous parle d'un temps que les moins de vingt ans etc.
Je me souviens de Macha Béranger qui de sa voix lénifiante administrait conseils et caresses à ses auditeurs chagrins.
La maison ronde a changé, épousant son époque, adoptant les codes et et les gimmicks d'une entreprise attentive à s'armer d'un plan de communication béton et d'un bouclier idoine. Aujourd'hui, à l'écoute des auditeurs, officie un médiateur, qui répondait ce vendredi d'avant les vacances aux émois et à l'effroi des derniers jours.
Jérôme Bouvier était pour l'occasion flanqué du directeur d'Inter et du rédacteur en chef de la matinale. Face à la bronca provoquée par de récentes évictions, la parade était irritante de rhétorique usée: c'était la faute au changement nécessaire! il devenait urgent que l'antenne opérât sa mutation bla bla et nous pauvres hères derrière le poste rétifs au changement nécessaire qui n'en avions pas saisi les enjeux parce que quoi de plus humain (comprendre grégaire et archaïque) que de craindre le changement nécessaire bla bla pour opérer la mutation bla bla. Et de tout nous expliquer avec le ton supérieur et compassé qu'on réserve aux idiots, ou aux employés à la veille d'un plan de licenciement.

Bon, rendez-vous à la rentrée sur France Musiques: Alex Taylor animera à partir du 30 août une tranche matinale d'actualité (culturelle)!!!

Commentaires

  1. J'étais dans ladite maison ronde pas plus tard qu'hier, assistant en direct sur France Musique à la remise du prix 2010 de la meilleure musique de film, occasion d'entendre interprétées par l'orchestre philharmonique de Radio France, de mythiques musiques de film ! Le cinéma à la radio, y'a que ça de vrai ;)

    RépondreSupprimer
  2. C'est Carlo Crivelli qui a reçu le Prix France Musique pour la bande originale de "Vincere", le film de Marco Bellochio sur Mussollini. Amplement mérité, le film est en lui-même un opéra fiévreux et intense.

    Couche-tard pathologique, je me souviens aussi de la voix si particulière de Macha Béranger... Le temps où Radio France ne se séparait pas encore de ses collaborateurs au gré des desiderata des hommes politiques...

    RépondreSupprimer

Enregistrer un commentaire

Articles les plus consultés