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Aaaaah le journal télévisé! J'avale parfois entre un devoir de calcul mental et des croques-madame au gouda des petits bouts de journal télévisé du soir: mise en bouche avec le sandwich actuculturel d'arte puis un menu censément plus consistant avec le 20 heures sur france 2.
Pfff! quelle bouillie parfois. Ce soir elle était fameuse, car déjà le sujet est en soi un brouet tout à fait indigeste, je veux parler de la chéance de la nationalité!! Un abominable casse-tête juridique que précède un abominable fumet. Et voilà qu'on en ragoûte, pardon, qu'on en rajoute, comme quoi c'est peut-être vrai que les medias font dans la surenchère (hi hi) quand il est question de sécurité et d'identité.
Voici ce que j'ai entendu ce soir: "il est désormais question de sanctionner par la déchéance de nationalité tout meurtrier d'un policier ou autre dépositaire de l'autorité naturalisé depuis moins de dix ans."
Euh vous avez suivi là? ça devient compliqué n'est-ce pas et comme je le lisais récemment dans un journal (en papier), il faut vraiment une accumulation de hasards (heureux ou malheureux, ça dépend de quel point de vue on se place, du gendarme ou du malandrin) pour que toutes ces conditions soient réunies et qu'on puisse ainsi sévir. Cela me rappelle un peu le fantasme qu'on agitait à propos des escroqueries aux prestations sociales il y a quelques années et qui dans les faits et chiffres pèsent heureusement bien moins dans les caisses des CAF qu'elles ne frappent les esprits des électeurs...
Suggestion du jour (inspirée d'une autre info renversante): quand la Wallonie sera annexée à la France, comment faudra-t-il condamner le wallon qui s'en prendra par exemple à un légionnaire? Renverra-t-on le premier en Belgique? Le second est-il un dépositaire de l'autorité française? Sachant qu'il n'est lui-même français qu'à partir de trois ans (ou alors"de droit", c'est-à-dire sans délai ni plus de démarche s'il est blessé lors d'opérations; et si l'opération a consisté en un affrontement avec des wallons sécessionnistes je vous dis pas)... Ah le beau débat.
J'ai éteint la télé. Et je suis retournée à mes moutons.

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