Printemps

"N’ai pas avalé les pavots bleus de travers, ne m’ont pas laissé le temps, roses-sincères elles, poussent allègrement, sortie première à l’air de la grande mâchoire dimanche puisque la pluie est annoncée, c’est d’un redoux qu’il s’agit.
Je parle sans doute trop des animaux et des plantes mais les humains dans l’ensemble me navrent. Mais c’est sans doute moi qui ne sais pas faire ou qui leur porte trop d’intérêt de peur de mal faire. Je t’écris par flots, heureux et improvisé, comme au cœur du ventre félin je dors chaque nuit au son du grand ronronnement, sous la glace dévoluarde j’aperçois à présent la terre boueuse, dans quelque temps tussilages et épilobes prendront le relais du blanc, vivent les vagabondages futurs, vivent les jours sans mots et sans traces, chaque ombre de la foret sera jaguar, chaque ombre sera un monde."
Olivier B, mars 2010

Commentaires

  1. Dévoluarde, tussilages, épilobes...

    Alors que nous évoquions innocemment les différentes conquêtes féminines que notre jeune âge d'alors et notre foi en nous caractéristique de l'adolescence non encore acnéique nous faisaient espérer, le nom de Sumi vint sur le tapis et je vous livre ces propos exquis : "oui, pas mal, pas mal. En plus, on apprendrait du vocabulaire"
    Stéphane B, Mars 1985

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