Danse, danse, danse


Pina de Wim Wenders est un pur moment de poésie.
Quelle bonne idée que la 3D pour rendre la profondeur d'une scène, pour tailler à coups de lumière l'intensité des corps en mouvement et des chairs palpitantes, des visages tendus par l'émotion, vibrants et vivants.
Les scènes tournées en ville (dans et sous le monorail!), en pleine nature (des forêts virginales, des prairies rases) comme les captations du Sacre du Printemps ou de Café Muller y sont d'une beauté palpable et vivace; elles me disent combien la danse est parfois un art sensuel, tourné vers l'autre, vers moi, qu'elle saisit et empoigne.


... et quel plaisir de savoir que Pina est distribué par Les films du Losange (impression rétinienne tenace de leur logo bleu pour qui aime Rohmer, mais aussi Sophie Fillières ou Mia Hansen-Løve)

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