Miam




C'est un invité régulier des titres de presse cuisine ou art de vivre (?!) voire autres (Le Monde2...), dès qu'il s'agit d'illustrer une recette, un sujet 'alimentation', mais pas seulement, et c'est encore mieux. La fantaisie et la minutie de son art paysager alimentaire me ravissent.
Ses figurines, affairées, prises sur le vif, raniment un très vieux souvenir: un épisode de la série américaine Twilight Zone (4e ou 5e dimension?) décrit l'angoisse et la panique qui gagnent une famille modèle américaine réunie dans une maison confortable et coquette. Des événements tragiques se succèdent, jusqu'à ce que par la cheminée du salon pénètre une monstrueuse masse visqueuse qui achève de les terrifier. Plan suivant: une petite fille observe avec délectation un énorme bonbon de gomme dégouliner... dans la maison de poupée habitée de figurines en plastique. Ce petit film m'avait subjuguée par sa délicieuse cruauté et malgré des ficelles assez grossières.
C'est avec le même sens blagueur et tragicomique que Pierre Javelle, avec Akiko Ida, photographe culinaire elle aussi, mettent en scène leurs lilliputiens: on les appelle Minimiams et je leur souhaite d'envahir nos pages de magazine, et pourquoi pas d'entrer au générique d'un film? Je pense bien-sûr au film de Vincent Patar Panique au village et imagine volontiers une version cuisinière ou pâtissière, plus savoureuse encore: La religieuse, Les révoltés du Bounty, Dial C for Couscous (titre alternatif à La graine et le mulet proposé par Miriam Frendo, Irlandaise cinéphile)...

En attendant, on peut toujours voir un navet, pardon un Chamallow, de série Z. Vite ficelé, mal doublé, effets spécieux, mais tordant, jugez-en.

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Commentaires

  1. Dans le genre, il existe un long sketch des Monty Pythons qui se termine par la finale de Wimbledon entre un écossais, Angus Podgorny et un extra-terrestre matérialisé sous la forme d'un "blanc-manger", un de ces puddings blancs gélatineux.

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